Les 10 projets

- Découvrez les 10 projets pour la France -

Projet 1 : Donner aux jeunes les moyens de leur accomplissement

On parle couramment de la jeunesse : la réalité c'est qu'il y a en France aujourd'hui des jeunesses séparées par les barrières de la culture, de l'argent, des jeunesses parfois confinées dans des territoires sans avenir, encore trop nombreux en France.
La noblesse de l'engagement politique, pour les Radicaux, c'est justement de contribuer à abattre ces barrières et cela d'abord à l'école, notamment pour les jeunes issus de l'immigration.
- Développer une formation en prise sur la vie, en particulier par la poursuite d'une revalorisation de l'apprentissage,
- Faciliter l'entrée de tous les enfants dans la vie active, voilà des formes d'intégration qui restent des objectifs prioritaires.
Nationale par ses contenus fondamentaux et par sa fonction de ciment de l'unité du pays, l'éducation doit être davantage décentralisée dans sa gestion pour être mieux adaptée aux débouchés professionnels et à la spécificité du terrain.

Projet 2 : Favorisons la solidarité entre les générations et les catégories sociales

L'avenir, c'est aussi la France des seniors.
La retraite ne doit pas être une contrainte, mais l'expression d'une liberté de choix qu'il faut garantir
par l'apport de la capitalisation aux systèmes de répartition.
Mais la garantie des retraites n'épuise pas la reconnaissance de la société à l'égard des anciens.
Chaque fois que cela est possible, il faut assurer l'autonomie concrète des personnes les plus âgées, encourager leurs engagements militants et associatifs, valoriser leur expérience en y faisant appel, dans les actions complémentaires de formation des jeunes qui doivent appuyer l'Education Nationale.

Projet 3 : Favorisons un dialogue social fondé sur le contrat et sur le partenariat

L'Etat ne doit plus s'arroger le droit d'imposer aux partenaires sociaux les conditions de la négociation sociale, mais il doit demeurer le garant des négociations, comme de l'acquis des lois sociales, des moyens qui sont affectés à leur mise en œuvre et de leur devenir.
Le temps de la responsabilité est venu pour des acteurs sociaux libérés de la tutelle de l'administration.
A la condition d'incarner une légitimité que seule confère l'élection.


Projet 4 : Modernisons l'Etat et donnons un second souffle à la décentralisation

En France, l'Etat s'étouffe en étouffant la société française. Le résultat c'est qu'il y a trop de fonctionnaires des impôts, et pas assez d'infirmières. Depuis trente ans la réforme de l'Etat est le serpent de mer de la vie politique qu'aucun gouvernement n'ose aborder de front. Et pourtant les marges de manœuvre d'un redéploiement existent : il faut réaffecter aux fonctions essentielles de l'Etat, qu'il assume mal, la police, la justice, l'éducation et la santé, les milliards dépensés dans des fonctions hypertrophiées ou devenues inutiles.
Près de vingt ans après le vote des lois qui l'ont instituée, la décentralisation est un ouvrage à remettre sur le métier, sur la base d'un bilan sans fard de l'expérience acquise. Pour rapprocher davantage le citoyen des centres de décision. Pour donner aux pouvoirs décentralisés les compétences que l'Etat n'est plus à même d'exercer convenablement. Cette clarification des compétences doit s'accompagner d'une clarification des financements et d'une responsabilité mieux individualisée de la conduite de chaque projet.


Projet 5 : Rendons à l'engagement public sa grandeur

La crise du politique n'est que l'envers d'une évidence : la politique est désormais perçue par tous comme l'affaire de tous. A la faveur de la limitation du cumul des mandats, qu'un statut de l'élu rendra effective, par le plafonnement de la durée de ces mandats, par l'accès des femmes en nombre grandissant aux fonctions électives, un appel d'air se crée, qui va généraliser l'engagement public dans des conditions inédites.
L'exercice de la responsabilité politique cessera progressivement d'être une profession, gérée en terme de carrière, pour devenir un mode d'exercice usuel et normal de la citoyenneté. Cette évolution doit être encouragée : elle transforme le simple spectateur en citoyen acteur de son propre destin. Elle conduit aussi à réhabiliter la politique pour en faire un espace d'expression vivant, de médiation efficace et de contrôle citoyen.


Projet 6 : Donnons une nouvelle force aux libertés publiques

A côté des progrès économiques et sociaux apportés au plus grand nombre, la modernité engendre des menaces nouvelles pour les libertés individuelles.
Le pouvoir toujours croissant des grandes entreprises comme des collectivités, à commencer par l'Etat, appuyé sur des moyens d'investigation ou de contrôle sans pareils, crée les conditions d'une dépossession de l'individu, de sa liberté, de son autonomie effective.
Ces conditions sont aggravées par les nouvelles technologies de l'information, par l'universalisation de l'informatique, tandis que le développement scientifique est marqué du sceau de l'ambivalence : l'amélioration des niveaux de vie, l'accroissement des échanges, la diffusion d'un savoir sont contrebalancés par l'encadrement des individus, la mise en fiche potentielle de chacun, la connaissance indiscrète des comportements quotidiens, des moyens de pression qui sont toujours plus étendus, mis à la disposition des organisations.
A cela s'ajoutent les travers particuliers et constants qui caractérisent, aujourd'hui encore, le "mal français" : pouvoir exorbitant de la puissance publique, résistance des administrations, souvent par l'inertie, aux impulsions du pouvoir politique, faiblesse des assemblées parlementaires, carence du système judiciaire.
Face à cette évolution, la mise au point d'une nouvelle charte des libertés s'impose si l'on veut France reste fidèle à sa vocation de patrie exemplaire des Droits de l'Homme.

Projet 7 : Garantissons la sécurité des personnes et des biens

L'insécurité permanente, la criminalité multiforme, la délinquance, de plus en plus juvénile, sont les symptômes d'une violence quotidienne et banalisée qu'on ne saurait accepter tel un tribut à la modernité ou une fatalité à laquelle il faudrait s'accoutumer.
Car cette violence met en cause l'équilibre social. Elle porte en elle les menaces d'une dérive qui mine les principes républicains. Elle crée des barrières entre les communautés et risque de les isoler en les dressant les unes contre les autres. Elle menace les libertés publiques.
La lutte contre la délinquance doit être systématique. La prévention nécessaire doit être organisée par les collectivités locales, avec des choix d'investissements appropriés aux quartiers. Mais il est clair que la prévention ne saurait dispenser d'une action répressive adaptée à la réalité du terrain.


Projet 8 : Réconcilions la Justice avec la Société Française

Depuis trop longtemps désormais, la justice en France est sujet de polémique. La faiblesse insigne de ses moyens - toujours dénoncée, jamais corrigée - la confusion des rôles et des fonctions, l'état d'esprit des magistrats qui manifestent tour à tour amertume et découragement sincères, désir de reconnaissance, parfois même volonté de revanche, témoignent de la dégradation et de l'isolement de la fonction judiciaire, peut être plus que tout autre soumise au désarroi de la société moderne.
Il convient de redonner à la justice l'appui d'un nouveau consensus républicain fondé sur :
- une formation nouvelle, commune à tous les métiers de la justice,
- une revalorisation des carrières ouvertes sur une plus grande mobilité professionnelle,
- un accroissement significatif en moyens humains et matériel,
- un renforcement des garanties d'indépendance du siège,
- une reconnaissance claire des missions du Parquet, conforté dans son rôle d'avocat de la République, en pouvant être saisi par plusieurs de ses instances.
- une justice aidée dans ses moyens, recentrée dans ses missions et ouverte à la Nation sera celle que le pays attend.


Projet 9 : Forgeons une véritable citoyenneté européenne

L'Europe c'est aujourd'hui 370 millions de personnes à travers quinze nations. Et bientôt, avec l'élargissement, 25 voire beaucoup plus.
Au-delà de l'intégration économique et de la création de la monnaie unique, le vrai défi, c'est de forger une véritable communauté de valeurs qui soit le gage d'une identité vécue. Parce que le "vouloir vivre ensemble" ne se décrète pas, les Radicaux sont convaincus que seule une participation plus effective des citoyens à la vie et au développement de l'Union Européenne permettra de donner à cette union sa pleine dimension politique.
L'élargissement de l'Union Européenne rend nécessaire la définition des missions respectives de l'Union et de ses Etats membres. C'est le sens d'une réévaluation du principe de subsidiarité, qui doit définir pour cette question le niveau de compétence adapté. C'est le sens d'une constitution européenne qui doit préciser les attributions effectives de l'union et qui sera le symbole du lien entre les européens.
Les bases d'un modèle social, pour lutter ensemble contre le chômage et l'exclusion, et pour harmoniser les droits économiques et sociaux des citoyens de l'union, le développement des échanges scolaires, universitaires et culturels sont les instruments prioritaires pour forger la conscience d'un destin partagé et d'une culture commune. Dans le même esprit, l'institution d'un service civil européen renforcera le sentiment d'une communauté de destin.
Faire croire que construire l'Europe passe par la disparition de la Nation est une imposture. Les Radicaux l'affirment plus que jamais : être patriote, c'est aussi être européen. Parce que la grandeur de la France dans le monde s'exerce aussi aujourd'hui au travers de son engagement européen. Parce que l'Europe doit donner au principe de la République un nouveau souffle, une nouvelle jeunesse, un plus grand espace.


Projet 10 : Mettons tout en œuvre pour la qualité de la vie

Une génération ne peut assujettir à ses errements les générations futures. Et chacun se rend compte désormais que la croissance démographique, le développement sans limite des forces productives et de la consommation hypothèquent l'avenir de l'humanité. Face à cette évolution, dont la prise de conscience ne cesse de progresser, la réponse est d'abord à l'échelon mondial. A la suite des conférences de Rio et Kyoto, il faut multiplier les initiatives qui vont permettre d'analyser au niveau planétaire les risques encourus (gaz à effets de serre, changements climatiques, question du nucléaire) et d'apporter des réponses concertées et progressivement normatives. Une autorité internationale d'analyse et de contrôle doit être mise en place.
Au niveau européen ensuite, il faut renforcer les moyens de la recherche scientifique pour approfondir nos connaissances sur les liens entre l'environnement et la santé, entre l'alimentation et la santé. Une charte de l'alimentation saine doit être définie par la communauté européenne s'imposant à toutes les industries agroalimentaires.
Au niveau français, il faut à la fois favoriser la démocratisation de l'action quotidienne en faveur de l'amélioration de la qualité de la vie, en particulier en institutionnalisant dans les villes des comités de quartier antipollution. Et parallèlement mettre en place des plans d'intervention qui permettent d'agir vite pour répondre immédiatement et localement aux pollutions majeures, sans attendre les arbitrages et les décisions nationaux. La pollution d'origine automobile enfin doit être considérée comme une catastrophe naturelle latente et faire l'objet d'un traitement particulier et spécifique.

Source de www.partiradical.net